Julie Gayet
Comédienne aux racines bien françaises

Luc Antonini

 

L’ actrice Julie Gayet descend de cinq générations de médecins du côté paternel et du célèbre fabricant des poêles Faure du côté maternel. De la Bretagne, aux Hautes Alpes, de la Corse, d’Algérie, Champagne-Ardenne, bien sur la région parisienne, mais aussi l’île de Malte. Voilà où vivaient les ancêtres de Julie Gayet.


l’Histoire des Gayet commence avec François Gayet, époux de Julienne Gicquel. Ils vivaient à Pleucadeuc, leurs fils François y est né le 15 février 1639. Ce dernier épouse, en 1685, Yvonne Hervieu native aussi de Pleucadeuc où elle voit le jour le 17 juillet 1648, fille de Vincent Hervieu et de Perrine Hervieu. Veuve le 8 février 1689, Yvonne quitte Pleucadeuc pour Malestroit où ses enfants sont établis. Elle y meurt le 25 août 1706.
Les enfants de François et d’Yvonne sont : François ancêtre de Julie qui suit ; Marie Gayet (1690-1740) qui prend pour époux en 1705 René Loarzel ; Jeanne Gayet, née en 1691, et Pierre Gayet qui épouse Guyonne Bellego. François Gayet, marchand, né à Pleucadeuc le 2 août 1683, meurt le 20 novembre 1738 à Malestroit où il avait épousé le 25 juillet 1712 Jeanne Hervieux, fille de Mathurin Hervieu (x) et de Guillemette Fablet. De cette union naquirent de nombreux enfants. Guillemette, Jean qui suit, Marie, Françoise, Jeanne, Louise, Pierre (1720-1720) et la dernière Perrine qui devient épouse de Louis Velet en 1738, ap. Jean Gayet, née à Malestroit le 17 février 1716, meurt à Malestroit le 17 juillet 1777, il épouse dans sa ville natale le 5 février 1734 Julienne Belay, fille d’André Belay et de Gilette Legendre. Leur fils, Julien Gayet, est négociant, teinturier, il est aussi officier de la milice, né à Malestroit le 25 juillet 1737 où il s’éteint le 4 octobre 1810, marié le 2 août 1757 à Marie-Claire Haucmart, fille René Haucmart et de Marie Filleul , dont de très nombreux enfants : Prudent François Marie Gayet, né à Malestroit le 15 janvier 1770, mort le 18 juin 1838. Marié à Malestroit le 13 janvier 1790 à Reine Goyat, née à Malestroit le 18 juin 1773, morte à Malestroit le 3 janvier 1881, fille de Jean-Marie Goyat et d’Anne Houeix dont : Prudent, Amédé Joseph, Reine Cécile, Emmanuel, marié en 1843 à Mélanie Steff, a.p.

Édith Piaf

La môme de l’acrobate

par Luc Antonini

  

Baptisée par Louis Leplée la « môme Piaf », Édith Piaf avait la fragilité du mot qui en argot signifie petit oiseau. Du haut de son mètre quarante-sept, Édith Piaf a séduit un très large public qui 50 ans après sa disparition rend hommage à cette voix exceptionnelle.

Sa mort survenue en fait à Plascassier dans les Alpes-Maritimes, mais déclarée à Paris, a été suivie quelques heures plus tard par celle de son ami Jean Cocteau (1889-1963). Son décès fut un deuil national, elle rejoigna sa dernière demeure entourée d'une foule immense. Elle est enterrée au cimetière du Père Lachaise dans le XXIème arrondissement de Paris, non loin d'Yves Montand et de Simone Signoret. Sa tombe est l'une des plus visitée par les touristes.

Les Gassion, famille normande sur dix générations

Les ancêtres d’Édith Piaf ont pour berceaux la Basse-Normandie, la Picardie, le Nord-Pas-de-Calais, l’Italie et le Maroc.
Édith Piaf est née Édith Giovanna Gassion. L’ancêtre le plus lointain localisé en ligne directe est Jean Gassion (n°256), maçon à Castillon, dans le département du Calvados. Son fils, Gilles Gassion (n°128) et son petit-fils, Jacques Gassion (n°64) y ont vu le jour, le premier, le 9 juin 1706, le second, le 9 mai 1740.
Jacques Gassion (n°64) épouse le 18 septembre 1760 à Noron-la-Poterie (Calvados) Suzanne Mancel (n°65) qui lui donne un fils, Jacques François Gassion (n°32) né à Arganchy (Calvados).
Les quatre générations suivantes vont voir le jour à Falaise, dans cette ville où, enfant, Édith Piaf passera une partie de son enfance chez sa grand-mère paternelle.

Dominique Lavanant
Sacrée Bretonne !


Luc Antonini

  

Actrice tout terrain, Bretonne d’origine, Dominique Lavanant «habite» le cinéma français depuis plusieurs décennies et est l’un de ces seconds rôles que l’on n’oublie pas.

L’avanant, Avenant, Le Avanant, Avanant, An Avanant, Advenant, Lavanant. C’est dans les Côtes d’Armor que le nom est le plus répandu (variante : Lavenan). Il correspond à l’ancien français ‘avenant’, avec deux sens possibles : soit un nouveau venu, un étranger, soit une personne agréable. Avec le même sens : Lavanan, Lavanant (29). 731 personnes portent le nom Lavanant aujourd’hui en France selon les estimations de L’Internaute.
Le nom Lavanant figure au 12 083e rang des noms les plus portés en France.
Charles Lavant est né vers 1670. Il était tailleur à Plestin-les-Grèves, village des Côtes-d’Armor, Le littoral plestinais est composé de falaises, de criques rocheuses, de plages de sable fin et la Lieue de Grève. C’est l’une des plus grandes baies de Bretagne.
Charles épouse en 1ères noces à Guimaec, le 11 octobre 1699, Jacquette Le Montreer. Veuf le 28 avril 1712, il se remarie à Plestin-les-Grèves le 27 février 1715 avec Louise Drillet, fille de Rolland Drillet et de Jeanne Le Roux. Sa seconde épouse lui donne cinq enfants. Il a un fils prénommé Louis de son premier mariage, ce dernier est témoin lors de la deuxième union de son père. Dominique Lavanant descend du plus jeune des enfants : Guillaume Lavanant. Celu-ci se marie à Guimaec le 4 février 1757 avec Marie Le Gac, d’où : Jean-Louis Lavanant, qui se marie le 9 novembre 1784 dans le ravissant village du Finistère de Lanmeur.

Margaret thatcher
la baronne de fer

Luc Antonini

 

Disparue le 8 avril 2013, si l’ex-Premier ministre britannique laisse pour certains un bilan politique mitigé, Margaret Thatcher restera l’une des plus grandes figures politiques du XXe siècle. Revenons sur ses origines et son parcours hors du commun.

Margaret Thatcher, née Margaret Hilda Roberts, voit le jour le 13 octobre 1925 à Grantham en Angleterre. Elle est la fille de Béatrice Stephenson et d’Alfred Roberts, un petit épicier de quartier, membre du parti conservateur local, qui a même été brièvement maire de Grantham, de 1945 à 1946. Après le lycée, elle rejoint la Kesteven and Grantham Girls’ School, grâce à une bourse, puis elle est admise pour un cursus de chimie au Somerville College de l’Université d’Oxford, une école de filles. Pendant la Seconde guerre mondiale, elle poursuit des études scientifiques de chimie à l’université d’Oxford. Elle termine son cursus universitaire par une licence de chimie. À vingt deux ans, Margaret débute sa carrière dans le secteur de la recherche, toujours en chimie, dans l’industrie des plastiques. En 1949, elle est sélectionnée comme candidate conservatrice pour la circonscription de Dartford. À 24 ans, elle est alors la plus jeune femme candidate du pays et elle débute des études juridiques pour se spécialiser en droit fiscal. A cette époque, elle rencontre Denis Thatcher, qui deviendra son époux en décembre 1951 dont elle a deux enfants Mark et Carol, des jumeaux, en 1953. En 1959 elle est choisie pour être la candidate conservatrice au Parlement de Finchley, où elle remporte l’élection. Elle entre pour la première fois à la Chambre des communes, où elle sera réélue sans discontinuer jusqu’en 1992 et débute alors une carrière politique fulgurante. Pendant ses années de députée, elle oeuvre, entre autres, pour la possibilité pour les locataires de logements sociaux de les racheter. Elle s’engage pour que le gouvernement décriminalise l’homosexualité masculine, elle soutient la légalisation de l’avortement ou prend parti contre l’abrogation de la peine de mort.

Benoît XVI
Une famille allemande


Luc Antonini

  

La nouvelle du renoncement de Benoît XVI en février dernier a fait l’effet d’un séisme. Jamais, depuis plusieurs siècles, l’Église catholique n’avait connu une telle remise en question. Retour sur son histoire personnelle.


Joseph Alois Ratzinger est né le 16 avril 1927 dans un village de Bavière près de Passau. Joseph Ratzinger n’a jamais oublié ce que fut le IIIe Reich. Son père était un gendarme catholique fervent, très conservateur, mais antinazi,comme bon nombre de croyants indignés du paganisme aryen martelé par le régime.
« Mon père vit très clairement que la victoire d’Hitler ne serait pas celle de l’Allemagne, mais celle d’un antéchrist annonciateur de temps apocalyptiques », explique ce cadet d’une famille de trois enfants. En 1939, à 12 ans, Joseph Alois Ratzinger entre au séminaire, ce qui ne le dispensera pas, deux ans plus tard, de l’adhésion obligatoire aux Jeunesses hitlériennes, comme près de 90% des jeunes de son âge. Puis il est mobilisé dans la DCA (défense antiaérienne), avant de passer à la Werhmacht sous la direction « d’idéologues fanatiques ». Ils font pression pour qu’il se porte volontaire pour la SS. Il rétorque qu’il veut être prêtre et se voit congédié avec insultes et moqueries.