Jorge Semprun
Ecrivain engagé


par Luc Antonini

 

 Semprún Maura né le 10 décembre 1923 à Madrid (Espagne) est mort à Paris le 7 juin 2011 ; écrivain, scénariste et homme politique espagnol, l’essentiel de son oeuvre littéraire est rédigé en français. Il est inhumé « dans le drapeau républicain espagnol » à Garentreville en Seine-et- Marne.

Jorge a grandi en exil en France pendant le règne de Francisco Franco. Actif dans le Parti communiste et le mouvement de résistance, il a été arrêté par les nazis et emprisonné à Buchenwald pendant la Seconde Guerre mondiale.
Après la guerre, il devient un auteur reconnu, surtout pour ses romans autobiographiques Le Grand Voyage et Quel beau Dimanche, et c’est un ardent défenseur de la liberté et de la paix. Il a été deux fois nominé aux Oscars, pour ses scénarios de La Guerre est finie et Z. Jorge Semprún Maura a été ministre espagnol de la Culture de 1988 à 1991.

Gilbert Bécaud
Un homme du Sud survolté !

par Luc Antonini


Il y a déjà 10 ans que « Monsieur 100 000 volts » a tiré sa révérence le 18 décembre 2001. Celui dont le timbre inimitable enchanta les salles de spectacles, avec un répertoire riche de 400 chansons, n’a jamais été oublié de son public. Gilber Bécaud, né Silly, était un artiste et un homme au caractère bien trempé. Ses origines familiales du Sud n’y étaient pas pour rien.


Retour sur la vie de l’artiste et sur sa vie de famille....

Gilbert Bécaud (François Gilbert Silly) naît à Toulon, le 24 octobre 1927. Si le père de famille abandonne le foyer très tôt, François, son grand frère Jean et leur soeur Odette trouvent vite réconfort auprès de leur beau-père, Louis Bécaud, qu’ils ne cesseront de considérer comme leur vrai père.
Grâce à sa mère musicienne, François se lance brillamment dans la musique et intègre le conservatoire de Nice à l’âge de neuf ans. Il est alors un petit pianiste émérite. En 1942, la famille déménage pour Paris, où François suit les cours d’un grand musicien, puis pour la Savoie où il prend part à la Résistance avec son grand frère Jean.

Karol Józef Wojtyla
Jean-Paul II


par Luc Antonini

 Personne n’a oublié le charismatique prédécesseur du pape Benoît XVI. Jean-Paul II a laissé à tous l’image d’un grand homme que l’amour des autres et de la paix a conduit à devenir le chef de l’Église catholique et l’un des hommes les plus influents de la planète. Béatifié le 1er mai 2011, seulement six années après sa disparition, Généalogie magazine vous propose d’en savoir un peu plus sur la généalogie du « pape polonais ».

En Pologne le patronyme Wojtyla est acuellement porté par 228 personnes, ils vivent dans 35 powiat (district) différents. On trouve ainsi 64 personnes qui portent ce célèbre patronyme dans la commune de Myszków.

Origines paternelles
Le nom polonais « wójt » désignait autrefois un bailli, aujourd’hui un maire de village (le mot est identique à l’allemand « Vogt »). Czaniec, d’où sont originaires les Wojtyla, est une petite ville de Pologne de deux mille habitants, et situé pas trop loin d’une petite ville appelée Kety, en Galicie occidentale. Le plus ancien porteur du nom dont on ait retrouvé la trace dans les actes paroissiaux de Czaniec est un certain Maciej Wojtyla qui suit.
I - Maciej Wojtyla, né en 1765. Sur le registre de l’église, les Wojtyla de l’époque sont enregistrés, évidemment en latin, sous la rubrique hortulanm («petit agriculteur»). Il a un fils, qui suit.

Colette Renard
La plus parisienne des Marseillaises

par Luc Antonini

 

Décédée il y a tout juste un an, le 6 octobre 2010, Colette Renard mena une très belle carrière de chanteuse populaire puis de comédienne. Si les plus anciens gardent d’elle l’image d’Irma la douce qu’elle créa, ou ne peuvent s’empêcher de fredonner l’entrainant « Ah dis donc, dis donc ! », les plus jeunes se souviendront certainement de Rachel Lévy, son personnage de la célèbre série « Plus belle la vie ». Retour sur le destin d’une vraie Parisienne devenue Marseillaise dans les coeurs.
Colette Renard (Raget de son véritable nom), est née le 1er novembre 1924, à Ermont (Val d’Oise). Son père est ébéniste, sa mère couturière.
La petite Colette grandit à Paris entre Pigalle et Montmartre. Très jeune, elle étudie le chant classique et le violoncelle et obtiendra un premier prix de violoncelle au Conservatoire de Paris. C’est également très tôt qu’elle s’exerce à divers petits métiers. Elle est tour à tour fleuriste, vendeuse au Marché Saint-Pierre, cuisinière, mannequin, puis chanteuse de cabaret.

Charlène Lynette Wittstock
La nouvelle princesse du Rocher

par Luc Antonini

 

Une très lourde charge va peser sur les épaules de la charmante Charlène qui vient d’épouser le samedi 2 juillet le prince Albert de Monaco : succéder à S.A.S. la princesse Grace.
En effet, la mère d’Albert incarnait à elle seule la classe, l’élégance, la générosité et l’intelligence. Elle devra aussi composer avec ses deux belles-soeurs, les princesses Caroline et Stéphanie de Monaco, toutes deux très investies sur le Rocher dans de nombreux domaines comme l’art ou l’humanitaire. En se penchant sur la généalogie de Charlène Wittstock, on peut s’apercevoir qu’elle cousine, d’assez loin certes, avec son époux, mais aussi avec Kate Middleton, le prince William et avec certaines familles ducales de Grande-Bretagne.
Née au Zimbabwe
Charlène est née en 1978 à Bulawayo, au Zimbabwe. Sa mère, Lynette, était entraîneur de compétition dans sa jeunesse, son père, Michaël, est un exploitant du secteur informatique. C’est en 1988 que la famille déménage à Benoni, près de Johannesburg en Afrique du Sud.
Charlène a deux frères : Garreth, né en 1982, technicien en informatique et Sean, né en 1983, représentant commercial. À 16 ans, Charlène abandonne ses études pour se consacrer à la natation pour laquelle elle montra trés tôt des dispositions.