Dominique Lavanant
Sacrée Bretonne !
Luc Antonini
Actrice tout terrain, Bretonne d’origine, Dominique Lavanant «habite» le cinéma français depuis plusieurs décennies et est l’un de ces seconds rôles que l’on n’oublie pas. L’avanant, Avenant, Le Avanant, Avanant, An Avanant, Advenant, Lavanant. C’est dans les Côtes d’Armor que le nom est le plus répandu (variante : Lavenan). Il correspond à l’ancien français ‘avenant’, avec deux sens possibles : soit un nouveau venu, un étranger, soit une personne agréable. Avec le même sens : Lavanan, Lavanant (29). 731 personnes portent le nom Lavanant aujourd’hui en France selon les estimations de L’Internaute. |
Leur fils Yves Lavanant naquit à Lanmeur. Il épouse dans l’église paroissiale de Notre-Dame de Lanmeur le 5 mai 1818 Marie Catherine Lasquellec, fille de François Lasquellec natif de Lanmeur et de Marie Perrine Gouichen dont le nom peut aussi s’orthographie Guizien. Perrine Gouichen est née à Saint-Martin-des-Champs, mais ses parents étaient tous deux nés à Morlaix.
Le fils d’Yves de Marie-Catherine Lavanant, René, est né à Lanmeur le 5 février 1820.
Il convole à Morlaix en 1856 avec Jeanne Toudic originaire de Bégard où elle est tailleuse. Son père Jean-Marie Tioudic est dans las actes en qualité de sacristain tandis que sa mère Yvonne Le Mignot est la fille de Claude Marie Le Mignot et de Marie Anna Guillaume, dont le père Jean Guillaume, a épousé Renée Bourges.
Renée Bourges est la fille d’un notaire ducal Julien Bourges. Un peu d’histoire : pour faire très simple, on dira que les deux principales catégories de « notaires » rencontrés en Bretagne sous l’Ancien régime sont :
- d’une part les notaires royaux, ou notaires publics, établis dans les domaines de la Couronne et tenant effectivement leur commission du roi : ce sont les prédécesseurs des notaires actuels.
- d’autre part les notaires « seigneuriaux », certains pouvant d’ailleurs porter des qualificatifs divers, tel à Lamballe, Moncontour, Guingamp et Minibriac, celui de « notaire ducal » (à cause du duché de Penthièvre). Le père de Julien de Bourges : Thomas de Bourges est Maitre Forestier, sa mère étant Julienne Bourges, (1551-1595). Il a pour le père naturel Jean de Champagné, seigneur de la Talmachère. Ce dernier ayant décidé de pourvoir à son éducation, celle-ci faite, il entra dans la domesticité de la famille Thierry, seigneurs de Boisorcant en Noyal sur Vilaine, qui faisait parfois résidence à Chevaigné dans leurs terres de la Rivaudière à une dizaine de kilomètres de Feins. Attaché au Service de Magdeleine Thierry, épouse en 1581 Jean d’Angennes seigneur de Poigny capitaine, et ambassadeur de France à Rome. C’est ainsi qu’il eut à veiller sur leurs cinq enfants, en particulier Julienne d’Angennes, Thomas Bourges a épousé à Bourbiac (22) Jeanne Le Goff, d’une vieille famille briacine. C’est de ce couple que descendent tous les Bourges de Bourbriac (22) et aussi Dominique Lavanant. Dominique Lavanant compte parmi ses ancêtres les duc de Bretagne, les Castille, les comtes de Barcelone, les Navarre, les comtes de Provence, les rois d’Angleterre…
Patronymes étudiées : Lavanant, Le Goff, Drillet, Le Montreer, Le Roux, Lasquellec, Gouichen, Toudic, Le Mignot, Guillaume, Bourges
Généalogie Magazine N° 332-333