Géraldine Pailhas
Une actrice discrète

par Luc Antonini
 

 En 2009, elle a tourné dans le premier film de son mari Christopher Thompson Le Bus Palladium. L’histoire racontera le parcours de deux membres d’un groupe de rock dans les années 80. Sa ville, c’est Marseille. Elle a grandi à Éoures, près d’Aubagne, et est allée aux lycées Borély et Périer. Sa première passion est la danse, à raison de 8 heurs par jour. Elle a d’ailleurs débuté dans un clip des Gipsy Kings tourné à Eygalières et à Saint-Rémy.

Des débuts fulgurants


Actrice discrète, Géraldine Pailhas a dans un premier temps entrepris de devenir danseuse. La jeune Marseillaise connaît des débuts fulgurants à l’écran, décrochant un César pour son interprétation dans La Neige et le feu de Claude Pinoteau, sa toute première expérience cinématographique. La suite de sa carrière sera moins remarquée, faisant le choix d’un cinéma populaire et de bon goût, mais réussissant rarement à toucher le grand public. Elle participe néanmoins à quelques belles aventures cinématographiques : Les randonneurs de Philippe Harel, emmené par un Benoît Poelvoorde au meilleur de sa forme ; on se souvient d’elle dans La Parenthèse enchantée de Michel Spinosa, essai réussi sur l’amour libéré des années 1968. 

Marie Laforêt
Une vie entre art et music-hall

par Luc Antonini

 

 De son vrai nom Maïtena Doumenach, Marie Laforêt est issue d’une famille lavelanétienne. Sa carrière est à l’image de sa beauté : fascinante et déconcertante.

Son grand-père paternel Charles Joseph Doumenach, colonel de la guerre de Syrie est directeur des Postes. Il est le fils de Louis Doumenach, manufacturier, conseiller municipal, demeurant à Lavelanet, commune de l’Ariège, située dans le massif de Tabe sur la Touyre.
Les Doumenach sont originaires de Olette, village des Pyrénées-Orientales, situé sur les rives de la Têt.
L’enfance de Marie Laforêt se passe paisiblement à Soulac en Gironde. Elle fréquente à Paris le lycée La Fontaine, puis le Cours Raymond Rouleau toujours dans la capitale. Un événement viendra cependant bouleverser son quotidien : à seize ans, elle remplace in extremis sa soeur Alexandra et remporte le concours de théâtre “Naissance d’une Étoile”. Elle se découvre alors une vocation, celle d’actrice, à laquelle elle se consacrera quelques années plus tard. Son film culte Plein Soleil, dans lequel elle joue aux côtés d’Alain Delon, amorce sa carrière avec brio.
Lancée en 1959 par Louis Malle, dotée d’un incontestable talent qu’elle ne valorisera guère, elle délaissera peu à peu le succès pour s’installer à Genève comme commissaire- priseur avant de revenir au music-hall au début des années 80 et au cinéma dans des films très commerciaux. Parmi ses autres films, citons : la Fille aux yeux d’or ; À cause, à cause d’une femme; Marie-Chantal contre docteur Kha ; le Petit Poucet ; Flic ou Voyou ; Tangos, l’exil de Gardel ; Il est génial papy ; Tykho Moon. Les rôles se suivent, elle épouse le 9 novembre 1961 le réalisateur Jean- Gabriel Albicocco. (1936-2001), fils de Quinto Albicocco.

Jacques Martin
Sous vos applaudissements !

par Luc Antonini

 


Homme de radio et de télévision, petit-fils du cuisinier du tsar Nicolas II, Jacques Martin a animé pendant près d’un demi-siècle le petit écran. Certaines de ses émissions, du Petit Rapporteur à L’École des fans, ont fait connaître de nombreuses vedettes et inspiré de nombreuses productions télévisées.

 Jacques Martin, né le 22 juin 1933 à Lyon, tour à tour journaliste, animateur de radio et de télévision, est mort le 14 septembre 2007 à Biarritz. Fin cuisinier, il était le petit-fils de Joannès Ducerf, chef de cuisine du tsar Nicolas II de Russie et initiateur du grand cuisinier Paul Bocuse.
Un animateur passionné Élevé chez les jésuites, Jacques Martin débute sa carrière sous le pseudonyme de Ducerf à Télé-Strasbourg, devenue France 3 Alsace, où il anime dans les années 1950 l’émission Pas très show. Il rejoint l’ORTF et crée avec Jean Yanne l’émission 1 = 3 qui connaîtra un grand succès populaire. Il y interprète notamment des parodies de grands événements historiques. Son sketch représentant Napoléon et ses maréchaux sous forme de cyclistes du Tour de France lui vaudra d’ailleurs un procès et des menaces de licenciement.

Claude Nougaro
Le prince de la Ville Rose

par Luc Antonini 
 

Né à Toulouse, Claude Nougaro, aux origines savésiennes, a connu le succès grâce à la chanson, notamment celle dédiée à sa ville, dont il était devenu l’un des plus grands poètes. Disparu il y a six ans, il compte toujours autant d’admirateurs. La souche savésienne des Nougaro est bien implantée sur la ligne Poucharramet-Rieumes-Lautignac dès le début du XVIIe siècle ce qui laisse penser à une implantation ancienne au moins dès les années 1470 avec le repeuplement qui suit la désertification de cette région provoquée par la guerre de Cent ans.
À Lautignac, deux branches de Nougaro laboureurs sont mentionnées dans le terrier de 1630 : celle de Bertrand à la Nère et celle de Jean au Padouenc. Ce sont des paysans notables puisque Jean est premier consul en 1641. À Poucharramet, le premier Nougaro se marie en 1609. Établie au Jourdan la famille prospère et donne plusieurs branches dans les années 1670. Nicolas Nougaro est consul du bourg hospitalier en 1679 où peu de temps avant Antoine voit le jour. Fils cadet, il est métayer et ainsi se retrouve à Rieumes.

 

Grace Kelly
La plus monégasque des Américaines

par Luc Antonini
 

Née américaine dans une famille d’entrepreneurs aisés, dotée d’une rare beauté, Grace Kelly connut une enfance choyée, une carrière cinématographique à Hollywood qui la proplusa au rang d’icône avant de devenir la Princesse la plus populaire du XXe siècle. Un destin de rêve mais un rêve brisé par une fin tragique...


Grace Kelly est née a Philadelphie d’un père entrepreneur. En 1947 elle quitte Philadelphie pour New York pour rentrer à l’Académie d’arts dramatiques et travaille comme mannequin pour financer ses études. Deux années après elle débute à Broadway dans une pièce d’August Strindberg intitulée Le Père. 1951 voit ses débuts au cinéma avec un petit rôle dans Fourteen Hours (Quatorze heures) d’HenryHathaway. Mais c’est l’année suivante, en 1952, que Grace Kelly accède à la célébrité avec un western Le train sifflera trois fois du réalisateur Fred Zinnemann, puis s’impose dans Mogambo (1953) de John Ford, où elle parvient à s’affirmer face à la superbe et envoûtante Ava Gardner et Clark Gable. Grace est même nommée pour l’Oscar du meilleur second rôle féminin. Puis, Alfred Hitchcock trouve en elle son interprète de prédilection : Le crime était presque parfait, Fenêtre sur cour.