Thomas Dutronc
Né à Paris le 16 juin 1973

par Luc Antonini

 

Fils de deux stars des Yéyés, Françoise Hardy et Jacques Dutronc, Thomas a su se faire un prénom !

Dutronc, Dutront, Dutron, Detron, Dutroun. Ce nom est surtout porté dans l’Ardèche. On le trouve aussi en Saône-et-Loire, tout comme le patronyme voisin Dutronc, qui semble être une variante. Il désigne celui qui est originaire d’un lieu-dit le Tron, toponyme souvent associé à des collines, à des sommets, et qu’il faut peutêtre rapprocher de l’occitan tron (= tonnerre). Le rapport avec un tronc d’arbre est sans doute erroné. (Geneanet)
Aujourd’hui ce sont 590 personnes qui portent le nom de Dutronc en France, selon les estimations de L’Internaute. Le nom Dutronc figure au 15 634e rang des noms les plus portés en France.

Correction Généalogie de Claude François

 

I - Nicolas Joseph FRANÇOIS, marié avec Marie Barbe COLLE, d'où :

II - Nicolas Joseph FRANÇOIS, né à Saint-Maurice-sur-Moselle (88) le 29 novembre 1835, marié le 13 février 1872 avec Marie Anne Delphine CALLON, née le 16 mars 1845 à Mars (07), fille de Jean Pierre (1814-1875), et d'Henriette GIBERT (°1816), d'où :

1° Gustave FRANÇOIS, né le 24 novembre 1871.
2° Élisa FRANÇOIS, née à Suez (ÉGYPTE) le 25 septembre 1875, décédée à Saint-Piat le 28 février 1956, mariée avec Alphonse Armand HÉRIVAUX. Elle en a eu :
a) Violette HÉRIVAUX.
b) Louise HÉRIVAUX.
c) Armand HÉRIVAUX.
3° Adolphe FRANÇOIS. Qui suit en III.

Claude François
Des racines ardéchoises


par Luc Antonini

                    À l’occasion de la sortie du film Cloclo, nous nous sommes penchés sur sa généalogie qui nous amène dans le département de l’Ardèche.


Cloclo, c’est le destin tragique d’une icône de la chanson française décédée à l’âge de 39 ans, qui plus de trente ans après sa disparition continue de fasciner. Star adulée et businessman, bête de scène et pro du marketing avant l’heure, machine à tubes et patron de presse, mais aussi père de famille et homme à femmes...
Cloclo ou le portrait d’un homme complexe, multiple, toujours pressé, profondément moderne et prêt à tout pour se faire aimer (À lire pour en savoir plus l’article que nous lui avions consacré dans Généalogie magazine n°280). Au XIXe siècle…
I - Joseph François, marié avec Marie Léger, d’où :
II - Claude François, né à Serrières en 1770, marié le 7 mars 1810 avec Marie Jacquier. Claude s’est marié une seconde fois avec Marie Achard (†1810) dont :
III - Rose Marie François, raccommodeuse, née à Serrières le 14 juin 1803, d’où :

Jorge Semprun
Ecrivain engagé


par Luc Antonini

 

 Semprún Maura né le 10 décembre 1923 à Madrid (Espagne) est mort à Paris le 7 juin 2011 ; écrivain, scénariste et homme politique espagnol, l’essentiel de son oeuvre littéraire est rédigé en français. Il est inhumé « dans le drapeau républicain espagnol » à Garentreville en Seine-et- Marne.

Jorge a grandi en exil en France pendant le règne de Francisco Franco. Actif dans le Parti communiste et le mouvement de résistance, il a été arrêté par les nazis et emprisonné à Buchenwald pendant la Seconde Guerre mondiale.
Après la guerre, il devient un auteur reconnu, surtout pour ses romans autobiographiques Le Grand Voyage et Quel beau Dimanche, et c’est un ardent défenseur de la liberté et de la paix. Il a été deux fois nominé aux Oscars, pour ses scénarios de La Guerre est finie et Z. Jorge Semprún Maura a été ministre espagnol de la Culture de 1988 à 1991.

Gilbert Bécaud
Un homme du Sud survolté !

par Luc Antonini


Il y a déjà 10 ans que « Monsieur 100 000 volts » a tiré sa révérence le 18 décembre 2001. Celui dont le timbre inimitable enchanta les salles de spectacles, avec un répertoire riche de 400 chansons, n’a jamais été oublié de son public. Gilber Bécaud, né Silly, était un artiste et un homme au caractère bien trempé. Ses origines familiales du Sud n’y étaient pas pour rien.


Retour sur la vie de l’artiste et sur sa vie de famille....

Gilbert Bécaud (François Gilbert Silly) naît à Toulon, le 24 octobre 1927. Si le père de famille abandonne le foyer très tôt, François, son grand frère Jean et leur soeur Odette trouvent vite réconfort auprès de leur beau-père, Louis Bécaud, qu’ils ne cesseront de considérer comme leur vrai père.
Grâce à sa mère musicienne, François se lance brillamment dans la musique et intègre le conservatoire de Nice à l’âge de neuf ans. Il est alors un petit pianiste émérite. En 1942, la famille déménage pour Paris, où François suit les cours d’un grand musicien, puis pour la Savoie où il prend part à la Résistance avec son grand frère Jean.