Françoise Dorin
De la chanson au roman

par Luc Antonini 

 

La romancière et comédienne Françoise Dorin est décédée vendredi 12 janvier des suites d'une longue maladie quelques jours avant son 90e anniversaire, a annoncé à l'AFP son petit-fils.

 "Ma grand-mère est décédée ce matin à l'hôpital de Courbevoie (Hauts-de-Seine). Elle était malade depuis plusieurs années", a indiqué son petit-fils Thomas Mitsinkides, fils de Sylvie Poiret, la fille de Jean Poiret et Françoise Dorin.

Célèbre femme de lettres, Françoise Dorin a également signé les textes de plusieurs chansons dont “Que c’est triste Venise” et “N’avoue jamais”, ses deux plus grands succès. Malgré son succès dans la chanson, peu de gens connaissent ce côté de son talent et ne voient en elle que la romancière et la dramaturge. Les Dorin sont originaires de la Charente et par sa mère, Françoise Dorin est issue de la Haute Normandie; notre romancière a des ancêtres dans les villages de Yvetot, Robertot, Cany-Barville, Saint- Paer, Épinay-sur-Duclair.

 

Akhenaton
Le pharaon du RAP français

par Luc Antonini

 

 

N’allez pas chercher des ancêtres en Égypte, ce n’est pas la bonne piste. Akhenaton, à l’état civil Philippe Fragione, est né à Marseille et, comme tout bon Marseillais, il est issu d’un brassage de populations dont la cité phocéenne est si fière. C’est l’arrière-grand-père d’Akhenaton, Francesco
Fragione, qui quitte son village d’Italie, Sperlonga, situé sur les côtes de la Mer Tyrrhénienne à 125 km au sud de Rome et à 174 km au nord de Naples.
Mais les temps sont difficiles en cette fin du XIXe siècle. Francesco qui avait épousé l’une de ses cousines Filoména Frangione, vient donc jeter ses filets dans la Méditerranée, tandis que d’autres membres de sa famille ont quitté le bassin méditerranéen pour l’Atlantique, le nouveau monde, les USA. L’exil est le chemin qu’empruntent alors de nombreux Italiens pour qui la vie étant trop dure dans leurs villages, s’expatrient. Certains partent en Provence, d’autres en Tunisie ou en Algérie et les plus téméraires jusqu’aux États-Unis.
Branche maternelle
Le grand-père, Paul Malano, est électricien, il est le fils de Michel Malano lui-même fils d’un tailleur de pierres originaire de Port de la province de Turin. Le même scénario se reproduit : c’est un peu la même histoire que les Fragione, on quitte son village, son pays pour trouver du travail. La carte de l’intégration est vite jouée chez les Malano, l’un des frères de Michel Malano, Paul, caporal au 4e régiment colonial, est mort pour sa nouvelle patrie à Braux en 1915 ; un autre frère, Louis, est blessé lors de cette guerre. Michel Malano épouse à Allauch en banlieue de Marseille Virginie Olive, native de Cadolive, son père est charretier, sa mère est native d’Allauch. À la veille de la Révolution, plus des trois-quarts du sol allaudien appartiennent aux paysans qui travaillent. De nombreux Marseillais ont des ancêtres dans ce village qui se trouve juste à porte de la cité phocéenne. 

Alexandre Dumas

Du pays de Caux

 par Luc Antonini

 

Alexandre Dumas porte le nom de sa grandmère de race noire, mais en ligne masculine il descend des Davy de La Pailleterie.
Les Davy qui, au XVIe siècle, ajoutent à leur patronyme celui de leur principal fief de La Pailleterie, sont des Normands de vieille souche.
Cette famille a vécu au moins quatre siècles sur cette terre de Caux, à Bielleville, ancienne commune devenue aujourd’hui hameau rattaché à Rouvillle, à huit kilomètres de Bolbec.

C’est au cours de la guerre de Cent Ans que les aïeux de Dumas sortent de l’obscurité. L’achat de quelques terres sous Charles VI et Charles VII leur ouvrent la voie pour sortir de la roture.

Acquisition de la noblesse
En 1470, Olivier Davy, héritier de ces fractions de fiefs, estime que ceux-ci appartiennent à la famille depuis assez de générations pour qu’il puisse s’agréger à la noblesse. Il refuse d’être taxé de roturier.
Poursuivi par le fisc et ayant fait appel, le jugement le décharge de la taxe et le reconnaît de « noble extraction». Cette noblesse est confirmée vingt ans plus tard en faveur de Thomas Davy à l’occasion de la « recherche de la noblesse ». Sur le rôle des fiefs et arrière-fiefs du pays de Caux de 1503, ce même Thomas Davy est qualifié d’écuyer.

Élodie Gossuin
Miss France 2001, miss Europe 2002


Par Alain Chapellier

 

Dans la guerre que se livrent les différents organisateurs de concours de beauté demeure pourtant la grâce de quelques concurrentes qui ont marqué de leur empreinte les “Miss”. Élodie Gossuin en fait indéniablement partie.

Élodie Gossuin naît le 15 décembre 1980 à Reims dans la Marne, fille de Yves et de Lysiane Tonello.
Elle est ardennaise par son arrière arrière-grand-mère paternelle Jeanne Basélide Mimin, née un siècle plus tôt à Mont-Laurent (08). Cette dernière a épousé à Gueux en 1903 Pierre Antoine René Meura.
Une enfance dans l’Oise Élodie passe son enfance dans le petit village de Trosly-Breuil (Oise). Elle fait des études pour devenir infirmière et après l’obtention de son Bac entre à la faculté de médecine d’Amiens avant de s’orienter vers une école de soins infirmiers.
Le nouveau siècle voit son élection de reine du muguet 2000, miss Oise 2000 puis miss Picardie 2000 et enfin, couronnement, le 8 décembre de la même année à Monaco, en direct sur TF1, Élodie Gossuin représente le charme en France en devenant miss France 2001.
Un an plus tard, le 29 décembre 2001, à Beyrouth (Liban), elle est sacrée miss Europe 2002. Depuis sa vie s’organise autour des séances photos, des nombreuses émissions de télévision, des défilés de mode et même quelques projets audiovisuels.
De nombreuses activités En août 2003, elle co-présente le Grand Bal de la Croix-Rouge à Monaco.
Présente auprès des nouvelles candidates à l’élection de miss Europe 2003 lors de leur voyage en Guadeloupe, elle effectue plusieurs prestations.

 

Guillaume Durand

entre télé, radio et écriture
par Luc Antonini

Professeur d'histoire-géographie, le parisien Guillaume Durand devient en 1978, à 26 ans, journaliste à Europe 1, d'abord comme reporter puis comme présentateur de flashs d'information avant de devenir l'homme de télé que nous connaissons tous...
Guillaume Durand devient après ses premiers   pas  à Europe 1 rédacteur    en     chef adjoint en charge du journal de 8 heures, puis de la tranche 7-8.
En 1987, il rejoint La Cinq de Silvio Berlusconi et de Robert Hersant pour y présenter le journal de 20 heures jusqu'en 1991.11 sera ensuite directeur adjoint de la rédaction de la chaîne d'information continue LCI de juin 1994 à juin 1997. Parallèlement, il anime LMl, le grand rendez-vous politique de TFl.
Après cette carrière de journaliste, il devient animateur de talk-show. Il présente et produit ainsi Nulle part ailleurs sur Canal+ de septembre 1997 à juin 1999. Il sera "remercié" par la direction des programmes de Canal+ (Alain de Greef et Bernard Zekri, responsable de la rédaction) selon lui, d'une manière brutale et intolérable. Ce limogeage l'amènera à publier un essai (la Peur Bleue), dans lequel il dévoilera les manœuvres et dérives de cette chaîne privée. À la rentrée 1999, il retrouve Europe 1 pour présenter une série d'interviewés du lundi au vendredi entre 18h30et 19h. Parallèlement, il rejoint en septembre 2001 la chaîne France 2 pour animer un magazine littéraire Campus, le magazine de l'écrit, ainsi que Trafic.musique à partir d'octobre 2002.