Thomas Dutronc
Né à Paris le 16 juin 1973
par Luc Antonini
Fils de deux stars des Yéyés, Françoise Hardy et Jacques Dutronc, Thomas a su se faire un prénom ! Dutronc, Dutront, Dutron, Detron, Dutroun. Ce nom est surtout porté dans l’Ardèche. On le trouve aussi en Saône-et-Loire, tout comme le patronyme voisin Dutronc, qui semble être une variante. Il désigne celui qui est originaire d’un lieu-dit le Tron, toponyme souvent associé à des collines, à des sommets, et qu’il faut peutêtre rapprocher de l’occitan tron (= tonnerre). Le rapport avec un tronc d’arbre est sans doute erroné. (Geneanet) |
Thomas Dutronc
Thomas Dutronc fait parti de la jeune génération de chanteurs de charme avec des mélodies qui nous permettent d’oublier nos tracas quotidiens avec ses textes qui tiennent la route et parlent à tous. Il faut dire qu’il est le fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy. Deux très grandes vedettes de la chanson et aussi du cinéma qui ont su inculquer à leur fils, leur savoir-faire mais aussi leur discrétion et leur amabilité. C’est sur qu’avec de tels parents Thomas ne pouvait que réussir. Très attaché à sa famille, et à la Corse, où son père aime se retirer, Thomas traversa la France comme un manouche avec sa guitare, pour notre bonheur. On est ému lorsqu’on entend à la télévision sa grand-tante, qui est religieuse parler de son petit neveu. Les Dutronc sont originaires de Paris mais l’arrière grand- père de Thomas est né sur le territoire de Belfort. Cet arrièregrand- père Francis Dutronc, a épousé Albertine Alice Sautet qui est la soeur de Georges Sautet grand-mère de Jean Sautet, scénariste et réalisateur.
Thomas a dans les mains beaucoup d’atouts pour réussir. Sa mère, Françoise Hardy, passionnée d’astrologie, à dû sans aucun doute le voir. En 1990, à 17 ans, il obtient son bac C avec mention et s’inscrit en fac d’arts plastiques. Mais l’année de sa majorité, il découvre la guitare et se prend de passion pour l’instrument. Alors qu’il était plutôt branché rap, il apprend à jouer en explorant une terre inconnue, celle du jazz et plus précisément, du jazz manouche, celui qui ensorcelle à la guitare sèche. Musicien doué, il marche sur les traces de son idole, Django Reinhardt, en intégrant plusieurs formationsgitanes avec lesquelles il parfait son style. En marge de ce discret apprentissage, il se frotte à d’autres univers, et donne un coup de main à son père en 1995 dans son album Brèves rencontres ou en apparaissant au cinéma dans Le Derrière de Valérie Lemercier (1999) ou Confession d’un dragueur d’Alain Soral (2001). Il écrit également des chansons et compose des morceaux, pour Henri Salvador, pour Jacno ou d’autres. Pour sa mère, il devient même arrangeur.
Le 30 octobre 2007, il sort l’album Comme un manouche sans guitare où il se révèle comme chanteur tout en restant fidèle au style musical qu’il affectionne. Deux mois après sa sortie, l’album est certifié disque d’or par le Syndicat national de l’édition phonographique. Le 13 février 2008, le Grand Prix de l’Union Nationale des Auteurs et Compositeurs (UNAC), lui est remis pour sa chanson : J’aime plus Paris. Le 8 mars 2008, il est nommé aux 23e Victoires de la musique dans les catégories artiste révélation du public et album de l’année. En 2009, Comme un manouche sans guitare remporte la Victoire de la chanson originale lors de la 24e cérémonie des Victoires de la musique, le 28 février. Cette même année il se joint aux Enfoirés. En 2010, il participe au nouvel album d’I Muvrini en chantant aux côtés du groupe dans la chanson Bonafurtuna
Patronymes étudiés : Barrachin-Saddet – Buchère – Carliez – Champagne – Curt – Delatre – Dillard – Dubosc – Dutronc – Hardy – Lancel – Martin – Milot – Nion – Pepin – Ragel – Sautet – Sounier – Talendon – Tallon
© Généalogie Magazine N° 320-321