Jean Paul Gaultier
Couturier et styliste français
Luc Antonini
Ce couturier et styliste français est une star et un monument de la mode qui a tout osé; il a chahuté les préjugés, mélangé l'ancien et le moderne, reformulé tous les classiques. Né en banlieue parisienne, est le fils unique d’une mère caissière et d’un père comptable. Enfant, il affectionne tout particulièrement passer du temps auprès de sa grand-mère. C’est à ses côtés, entre les ours en peluche qu’il relooke avec ses corsets et les danseuses des Folies-Bergères en bas résille, recouvertes de plume qu’il regarde, émerveillé, à la télévision, qu’il se découvre une vocation pour la couture.
Origine du nom Gaultier: Le nom Gaultier est une variante de Gauthier portée surtout dans le Centre (36, 37) et le Centre-Ouest (49, 72), ainsi qu'en Bretagne (22, 35). Autre forme : Gaulthier (49, 36). Il s'agit d'un nom de personne d'origine germanique, Waldhari (wald = qui gouverne + hari = armée), dans lequel le d s'est assourdi en t.
Biographie : Jean-Paul Victor Raoul Gaultier est né le 24 avril 1952 à Bagneux dans une famille modeste de la banlieue parisienne, fils unique d'une mère secrétaire et d'un père comptable. Ses parents déménagent pour habiter la ville voisine d'Arcueil. Il est entouré de parents affectueux et d'une grand-mère bien-aimée qui l'initie à la couture alors qu'il est très jeune .
C'est ce milieu qui sera une des sources d'inspiration de ses futures créations. Le jeune Jean-Paul faisait déjà, alors qu'il n'avait que six ans, des expériences « stylistiques » sur son ours en peluche, après avoir découvert des corsets, dans une malle de sa grand-mère, qui deviendront les symboles de sa future marque. À quinze ans, il dessine les esquisses d'une collection de vêtements pour enfants. Après de nombreuses expériences dans les maisons de Pierre Cardin, Jacques Esterel, Jean Patou puis de nouveau Pierre Cardin durant les années 1970, Jean-Paul Gaultier lance sa première collection sous son nom. Si elle retient l’attention, faite de tout et de rien celle-ci est un échec commercial. Mais le groupe japonais Kashiyama lui offre un soutien financier et Jean-Paul Gaultier renoue avec le succès. Dans les années 1980, figure majeure de cette vague de jeunes créateurs qui révolutionnent la mode, il devient incontournable. Ses défilés spectaculaires, les uns après les autres, renversent les conventions du vêtement. Durant ces années, par le contre-pied qui caractérise souvent ses réalisations, il habille les hommes en femmes, bouscule le mouvement gay, fait défiler des « mannequins » qu'il croise dans la rue, habille les femmes de corsets… Grand professionnel de la coupe et maîtrisant les classiques de la Couture, créatif et pas uniquement provocateur, ses collections mêlent aussi parfois l'humour et les détournements. La marinière, l'un de ses symboles, est présente dès 1983 lors de sa première collection homme, la première jupe pour homme deux ans plus tard. Dans les années 1990, Jean-Paul Gaultier Parfums voit le jour ; c'est également à cette époque que Madonna porte le célèbre bustier à bonnets coniques. Alors que la génération de créateurs des années 1980 refusait le conformisme de la haute couture incarné à l'époque par Yves Saint Laurent ou Carven, Jean-Paul Gaultier présente — avec succès — sa première collection sous cette appellation en 1997. Il est récompensé peu après par le CFDA. En 2004, Jean-Paul Gaultier mène, en parallèle des activités à son nom, la création du prêt-à-porter chez Hermès durant six ans. Il lance également au cours des années des lignes complémentaires tel que Junior Gaultier, Gaultier Jean, JPG, ou la ligne unisexe Gaultier ainsi qu'une luxueuse collection de lingerie avec le fabricant italien La Perla. S'il est fréquemment surnommé de façon réductrice « l'enfant terrible de la mode » par les médias, Jean-Paul Gaultier, grand couturier, avec sa traditionnelle coiffure en brosse, est considéré mondialement comme un symbole de la culture française, et est devenu une icône de la mode. Fin 2009, Jean-Paul Gaultier collabore avec la marque discount de lingerie américaine Target, puis avec les chaussures Pataugas. En 2010, après avoir quitté la maison Hermès, Jean-Paul Gaultier se consacre à sa propre marque et à ses projets personnels ; il a présenté en juin 2010 avec Roche Bobois une collection de meubles.
Mehun-sur-Yèvre est la ville où vivent les Gaultier. On la nomme parfois Mehun-sur-Yèvre, la cité de Charles VII. La localité est connue depuis le IXe siècle, tant par des sources écrites que par des sources archéologiques. Au Moyen Âge, la ville se développe autour de l'église et du château. Un atelier monétaire battait une monnaie locale au XIe siècle. Au XVe siècle, elle est dotée d'une troisième enceinte et ses privilèges de franchise sont confirmés. La construction d'une nouvelle résidence par Jean de Berry, à la fin du XIVe siècle, contribue au développement des arts; l'arrivée de la cour du roi Charles VII (1403-1461) au château développe l'économie. L'activité de la ville décline progressivement après la mort du souverain. Elle reprend lors de l'installation des porcelainiers au XIXe siècle, avec en 1854 l'arrivée de Charles Pillivuyt qui est originaire de suisse, le développement de l'industrie de la porcelaine à Mehun et dans sa région, une ville nouvelle est construite autour des manufactures.
Généalogie
I - Jean Gaultier, originaire de Daval (Saint Flou), épouse Marguerite Combe, dont :
II - Jean Gaultier, marié à Mehun-sur-Yèvre (18) le 22 mai 1759 à Madeleine Joly (Jolly), fille de Silvain Jolly et Marie Chamfraut. Le couple vivait à Mehun-sur-Yèvre. Ils sont les parents de:
1) Jeanne Gaultier, née à Mehun-sur-Yèvre (18) le 28 juillet 1760.
2) Jean Gaultier né à Mehun-sur-Yèvre (18) le 7 janvier 1762 .
3) Marie-Anne Gaultier, née à Mehun-sur-Yèvre (18) le 24 octobre 1765.
4) Jean-Michel Gaultier, né à Mehun-sur-Yèvre (18) le 29 septembre 1768.
5) Marie-Anne Gaultier, née à Mehun-sur-Yèvre (18) le 15 août 1770.
6) Jean Gaultier (qui suit).
III - Jean Gaultier, charpentier, né à Mehun-sur-Yèvre, (18), le 26 mars 1774, décédé à Vierzon, (18) le 29 octobre 1837. Marié à Vierzon, (18) le 27 février 1796 à Catherine Massy, née à Bourges (18) le 9 janvier 1775, décédée à Vierzon, (18) le 4 mai 1830, fille d’Étienne Massy et de Jeanne Coudereau. Dont :
1) Sylvain Gaultier, (qui suit).
2) Jean Gaultier.
3) Madie Gaultier, née à Vierzon (18) décédée quelques jours après.