Pierre Palmade

De la scène au grand écran


par Luc Antonini

 

 Les Palmade sont originaires du département des Pyrénées-Orientales, plus exactement du village du Vivier qui se situe dans le canton de Sournia et l’arrondissement de Prades. Les habitants de ce village s’appellent les Viviérols.

Jean Palmade vit au Vivier au milieu du XVIIe siècle avec son épouse Marie Siviude. Les Palmade sont cultivateurs de père en fils. C’est Alexandre Palmade qui est le premier à quitter la terre de ses aïeux, et il épouse à Prades, le 21 novembre 1895, Marie Françoise Espérance Fourcou, fille de Jacques Fourcou et d’Espérance Freixe. Leur fils, René Palmade, grand-père de Pierre, voit le jour dans l’Aude à  Canet le 3 juin 1902.

Natif de Bordeaux


Pierre Palmade naquit  le 23 mars 1968 à Bordeaux. Son père est médecin et sa mère professeur d’anglais. Il a deux soeurs qui deviennent tour à tour dentiste et attachée de presse. Côté maternel : les ancêtres de Pierre sont de Paris, Houplin dans le Nord, Nantes, Fontenay-le-Comte en Vendée.
Pierre Palmade multiplie les apparitions sur scène, sur le grand écran comme sur le petit. En réalité, tout a commencé à l’âge de dix-neuf ans où ce jeune garçon quitte Bordeaux et s’attaque au monde du show-biz. Quand il y repense aujourd’hui, il se dit qu’il a commencé fort jeune, loin d’être aussi armé qu’aujourd’hui. Il raconte encore ce jour où il est monté à Paris comme sur un coup de folie.


Quoi qu’il en soit, sa première collaboration se fera avec Sylvie Joly pour travailler sur ses premiers sketches. Ensuite tout va très vite… il rencontre Muriel Robin et coécrit avec elle un one-man-show, Les majorettes se cachent pour mourir, qui sera nommé aux Molières. Il aura cette réputation de côtoyer de nombreuses personnes du milieu artistique… et il n’est pas rare de le voir en compagnie d’une personne célèbre.
Il sera ensuite porté par l’immense succès de La classe sur FR3 qui lui servira véritablement de tremplin dans sa carrière. 

En 1989, Sylvie Joly met en scène Ma mère aime beaucoup ce que je fais qui contient des sketches aussi célèbres que “Le joint” ou “Le colonel”.
Pierre aura ensuite sa première expérience cinématographique grâce à Pierre Richard dans On peut toujours rêver.
En 1991, son nouveau spectacle, On se connaît ?, fait apparaître cette fois des sketches comme “Le scrabble”. Il participe également à l’écriture de l’un ou l’autre spectacle présenté par ses amis. On peut citer entre autres : Guy Bedos, Muriel Robin, Jean-Marie Bigard, Michèle Laroque et, comique de la situation, c’est qu’il lui est arrivé de ne pas écrire son propre spectacle, mais de le faire réaliser par l’un de ses amis. Quand on lui en demande la raison, il répond : « Justement parce qu’on m’a déjà sollicité et reconnu en tant qu’auteur et que le comédien manquait d’entraînement et le miracle c’est que l’addition de mes nouveaux sketchs, même coécrits par d’autres, donnent “moi” ».
Une autre partie du spectacle, dit-il, vient de situations qu’il prend dans la vie de tous les jours. Par exemple, explique-t-il : « Gérard Darmon, Ramzy Bedia ou Michel Blanc sont des amis dont les textes sortent tout droit de parties de rigolade au restaurant où, au moment de l’addition, il y en a toujours un pour dire : “Ça il faut le mettre dans un sketch !” alors voilà… ».


Patronymes étudiés : Auvillach – Benard – Besceleuf – Bonnebaud – Bonnin – Boucher – Bouyer – Bureau – Chartier – Chasse – Copere – Cortot – Crambes – David – Delahaye – Dieumegard – Douaud – Esteve – Filip – Flamand – Fort – Fourcou – Fradin – Freixe – Getenay – Getenez – Guibert – Hery – Huchet – Lanusse – Lanusse-Cortot – Marie – Marniquet – Mech – Mestre – Moulenat – Nouzille – Pacaud – Palmade – Pelegri – Petit – Polteau – Pons – Ques – Raud – Reaud – Remuzon – Richard– Rique – Roi – Samouilla – Saurine – Sibieude – Siviude – Soulere – Tarre – Vanaverbecq

© Généalogie Magazine N ° 303-304